Bonjour à tous. Dur de reprendre son clavier après les événements qui ont secoué notre pays, et qui continuent à secouer le monde. Difficile de ne pas paraître futile ou trop léger, et pourtant, on a cruellement besoin de légèreté quand même.
Mais comme j’aime bien aussi ajouter un peu de profondeur à ce que je fais ou dis, j’ai décidé de laisser de côté (provisoirement) les « conseils mode » qu’il m’est arrivé de délivrer ici, pour vous parler d’une partie de mon métier.
Si vous faites appel à un conseiller en image, vous devrez passer un petit entretien. Ceci dans le but de vous connaître, de vous comprendre et de vous proposer un conseil personnalisé.
Au cours de cet entretien, l’un des exercices que je préfère c’est de vous poser les questions suivantes :
- quelle image avez-vous de vous ?
- quelle image les autres ont de vous ?
- quelle image souhaitez-vous dégager ?
Vous pouvez vous poser ces questions vous aussi, sans attendre un conseil en image. C’est très révélateur non seulement de la différence de perception selon le côté du miroir où l’on se trouve, mais aussi de certaines frustrations et ambitions. Il y a ceux qui ont une terrible image d’eux-mêmes, qui sont d’une sévérité incroyable pour leur propre personne, ceux qui sont heureusement bienveillants avec eux-mêmes ou encore ceux qui souffrent de ne pas être perçus par leur entourage comme ils le voudraient.
A chaque fois, je retiens un peu mon souffle sur ces questions. Surtout la première. Parce que j’espère que ma cliente trouvera du positif à dire (il y en a FORCEMENT !). Parce que je suis heureuse de voir que la personne est plutôt bien dans ses baskets même si elle aimerait changer 2-3 choses. Ou parce que je suis un peu triste de voir comme il est facile de se dénigrer.
Même si je ne me suis pas posé ces questions en ces termes, c’est évidemment la crainte d’être assimilée à ce que je ne suis pas qui m’a poussée à agir en me tournant vers le conseil en image. Je ne voulais pas que l’on me colle une étiquette. J’ai horreur des étiquettes, surtout si elles ne me correspondent pas, et en plus elles peuvent avoir la vie longue. Dans mon cas, c’était après ma grossesse. Je ne voulais pas qu’on me définisse comme une maman qui passe ses journées à s’occuper de son bébé. Certes, c’était ma principale activité, mais ce n’est pas ce que je SUIS. Cela représentait en partie ce que je FAISAIS, pas ce que je SUIS en vrai. Je suis une maman, mais pas que.
Ce que l’on fait n’est pas forcément ce que l’on est. Donc si vous aussi, vous vous posez sérieusement ces questions, et que les réponses vous surprennent, vous paraissent dures, vous embêtent un peu, il faut peut-être faire appel à un conseiller pour savoir d’où proviennent ces écarts.
Ou si vous êtes raccord entre votre image actuelle et la façon dont les gens vous voient, mais que vous avez envie de passer à autre chose (la 3è question), je saurai vous aider à lever les barrières pour vous présenter votre nouveau VOUS !
Soyez vous-mêmes, tous les autres sont déjà pris. Oscar Wilde