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Il y a certains matins où ma peau n’a vraiment pas bonne mine. Elle semble avoir fait la fiesta toute la nuit, mais sans moi ! Cernes, rougeurs, teint fade, lèvres pâlottes… Ça vous parle, non ? Et avec l’automne et son cortège de nuages gris, on n’est pas aidés.

Avant toute chose, j’entends par « bonne mine » le teint où votre visage semble lumineux, frais. Selon votre carnation, on cherchera à se rapprocher d’une peau de bébé, ou d’une peau fraîche comme si vous aviez marché dans le froid pendant une heure, ou encore comme si le soleil vous avait fait un petit câlin (ce qui ne veut pas dire « cramé », on est bien d’accord).

Voici quelques petites astuces pour redonner vie à votre teint et bonne humeur à votre moral, car souvent, ces deux-là font la paire.

1) La couleur c’est la vie !

Quand on n’a pas le moral ou une grosse flemme, la tentation est grande de vouloir assortir ses vêtements à son état d’esprit, et l’on retombe immanquablement dans notre camaïeu de gris : foncé, anthracite, charbon, chiné, clair… il y en a des tas, mais aucun pour nous mettre du baume au cœur. Et le noir ou le beige, on en parle ?

Donc, pour raviver son teint, on pioche dans son armoire les couleurs qui nous mettent le plus en valeur. Même si elles sont froides, du moment qu’elles vous vont, c’est assurément un meilleur choix qu’une couleur neutre.

Et ces couleurs, on les place au plus près du visage, ce qui veut dire sur votre top bien sûr (oui, je vous connais, vous seriez capables de me dire « je porte un pantalon rouge, ça compte, non ? »). Mais aussi sur votre étole/foulard/écharpe, sur un manteau (quel bonheur de s’envelopper dans un manteau dont la teinte vous va à ravir !), sur vos boucles d’oreilles (attention à leur taille selon votre morphologie cependant) ou pourquoi pas sur un chapeau.

2) Prenez soin de votre peau

La peau, ce n’est pas compliqué : vous prenez soin d’elle, elle prend soin de vous. Deux préceptes :

• on l’hydrate, en buvant (de l’eau !) et en choisissant la crème idéale selon votre nature de peau (renseignez-vous auprès d’une esthéticienne, de votre dermatologue ou éventuellement dans une parfumerie, si on ne vous force pas la main pour tel ou tel produit)
• on la chouchoute, en la nettoyant matin ET soir (le matin pour la débarrasser de la transpiration de la nuit, le soir pour la nettoyer de la pollution et de la poussière accumulées pendant la journée) que l’on se maquille ou pas. Offrez-lui un gommage doux par semaine et un masque toutes les deux semaines. Enfin, si possible, évitez les changements brusques de températures (genre on passe de sa voiture surchauffée à une balade en forêt par 0°).

3) L’arme fatale : le maquillage du teint

Alors, oui, maquiller son teint est une étape incontournable mais ce n’est pas tant pour donner bonne mine que pour unifier le teint. Regardez bien votre visage, il n’est pas coloré uniformément du front au menton. On a tous des petites rougeurs, des cernes ou des tâches. Tout cela distrait notre œil qui s’attarde sur les défauts, ce qui les fait encore plus ressortir. Donc on travaille son teint, avec le bon produit, c’est-à-dire la bonne nuance (on ne triche pas en prenant une teinte plus foncée, cela ne fera que « plomber » votre visage, ni une teinte en dessous, vous auriez l’air grisâtre, il y a mieux pour avoir bonne mine) et la bonne texture (crème teintée, stick, fond de teint liquide…).

Unifier son teint, c’est aussi utiliser des correcteurs : anti-cernes (souvent orangé, pour contrer l’effet bleuté des cernes) et anti-rougeurs (mieux vaut le prendre vert, couleur complémentaire du rouge. Ça peut faire peur, mais vous verrez, c’est invisible et surtout redoutablement efficace). On finit par une touche de poudre libre transparente (non non, on ne dégaine toujours pas sa poudre de soleil) pour fixer son maquillage. C’est là l’unique but de la poudre. Comme le fond de teint, elle n’a pas pour but de colorer.

Regardez comme déjà votre peau semble avoir gagné 2 heures de sommeil !

4) Les touches finales

Puis on termine en appliquant des touches de couleurs sur le visage. On en met sur les paupières, les lèvres et les pommettes. Mais j’ai bien dit des TOUCHES. On n’est pas au carnaval ni une voiture volée. Donc sur les paupières on estompe, sur les lèvres, on applique une couleur qui nous va et qui nous fait plaisir, et sur les pommettes, on tapote légèrement avec son pinceau et on estompe encore vers les tempes et le bas de l’oreille. Inutile d’en déposer beaucoup, faites le test et vous verrez qu’un tout petit peu de couleur suffit déjà amplement à vous donner bonne mine.

Cela vous paraît peut-être long, toutes ces étapes vous découragent d’avance. Mais faites-le de temps en temps, avant un rendez-vous, pour une sortie entre amis, le jour d’une réunion… et petit à petit, vos gestes seront de plus en plus précis et rapides, et vous le ferez de plus en plus souvent. Avoir bonne mine, on y prend vite goût en plus.

J’en profite pour vous dire que dans la mesure du possible, il vaut mieux se maquiller à la lumière du jour, et sinon avec une lumière plutôt blanche. Si c’est impossible, ayez la main légère, sortez vous observer au jour, et corrigez si nécessaire.

5) Le geste ultime : souriez !

Si si, je ne me moque pas de vous : un sourire (franc) et c’est tout votre visage qui s’illumine ! Et regardez autour de vous : la vie semble un peu plus facile, les autres vous retournent aussi un sourire, peut-être timide, mais bien là (sauf dans les transports en commun, je vous le concède, c’est l’exception qui confirme la règle dirons-nous…).

Et un vrai sourire, c’est gratuit, à la portée de tous, quels que soient sa condition, son âge, les vêtements que l’on porte. Même en gris de la tête aux pieds, votre sourire est votre meilleur allié 🙂